samedi 21 juin 2008

Méthode : rédigez une composition de philosophie!

(William Blake)

Conseils d'un IA-IPR de philosophie pour la correction du bac :
"Les professeurs de philosophie sont des gens suffisament pondérés, mesurés et raisonnables..."

Il faut donner la moyenne aux candidats qui récitent leur leçon. La leçon de philosophie peut-elle être un savoir prédigéré? Est-il philosophique de réciter une leçon de philosophie?

Prenons un sujet : la prudence et la pondération sont elles des vertus?

Je posais la question à Fletcher Christian un jour de 199...
Il me regarda de son oeil vert et me répondit :



Introduction : nature du problème, problématique, annonce du plan.


"Les rêves sont les manifestations de la vérité. J'ai rêvé il y a peu au mot de "réconciliation". Cela n'a rien à voir, n'a aucun rapport avec ce qui suit, et donc le concerne directement. En effet le rapport est le lien qui réunit les opposés, alors que ce qui concerne X est ce qui est entouré par le même cercle de problème que X.

La réconciliation passe par la violence des contraires. Ce qui ne s'oppose pas n'a pas d'identité, et parfois n'existe pas. Il n'est pas sage d'être modéré. Il est stupide d'être raisonnable. Car ce sont des voies de l'inexistence.



Développement


Thèse

Un jour de 186... je me promenais sur la falaise quand je croisais un japonais, qui préparait la guerre du Pacifique avec un peu d'avance. Il discutait avec William Blake, qui était passé par le centre de la terre et avait les vêtements imprégnés d'odeur de soufre. Ce dernier citait les proverbes de l'Enfer à son interlocuteur qui le comprenait fort bien.

"La Prudence est une vieille fille, riche et laide, courtisée par l'incapacité.
Celui qui désire mais n'agit pas engendre la pestilence. Le visage qui ne donne pas de lumière ne deviendra pas étoile.
L'Aigle ne perdit jamais autant de temps que lorsqu'il se résigna à écouter le corbeau. Les tigres de la colère sont plus que les chevaux de l'éducation.
You never know what is enough, unless you know what is more than enough.
Exuberance is beauty."

Le japonais avait reconnu en Blake un frère de sang, de ce sang souterrain qui abreuve les mondes les plus éloignés, et rend proche du lointain et étranger parmi les siens.



Développement


Antithèse :

"Mon nom est Yamamoto Tsunemoto. Je m'incline devant ton sang généreux.

La mort est l'essence de la Voie. (...) passé le pas de la porte, l'homme est parmi les morts. Si quelqu'un devait dire en quelques mots comment agir pour le bien, ce serait se préparer à endurer la souffrance. Il n'est rien de l'ordre du mal à ce qui peut être enduré.
Un homme attaché aux bonnes manières et au bon sens est incapable d'affronter le destin.

Le moment présent peut se réveler être le moment crucial, le moment crucial peut bien être le moment présent. Si en un instant ta vie se joue, alors tu dois être prêt à la jouer en un instant. A ce moment la pensée de la mort ne dois pas t'arrêter. C'est cela, l'entrainement à la mort. Vivant, il faut être mort pour tuer la peur.

Il n'y a rien de plus important, le moment venu, qu'un zèle fervent. La vie est faite de cette ferveur, ce feu qui se renouvelle à l'infini.

L'essence de la réflexion n'est pas la sagesse, mais le recul, la temporisation. L'homme doit préferer une attitude excessive à un comportement intelligent et discret. Il doit se monter excessif jusque dans son obstination. Lorsque la modération prévaut dans la réalisation d'une action, les conséquences risquent de se réveler totalement insuffisantes. (...) quand quelqu'un pense qu'il est allé trop loin, c'est qu'il ne s'est pas trompé.

Je ne sais comment vaincre les autres mais je sais comment me vaincre moi-même. La quête d'une vie ne connaît pas de fin. Un homme qui pense qu'il est arrivé est un homme malavisé. Si nous voulons découvrir le chemin de l'accomplissement, il nous faut continuer à penser que les résultats obtenus ne sont jamais totalement satisfaisants et continuer à explorer les pistes qui jalonnent notre vie.
La vérité ne se situe pas dans un endroit, mais dans la quête même de la vérité. "

William Blake écouta avec admiration ces citations du Hagakure. Le soleil se couchait derrière eux sur l'Océan.



Conclusion


synthèse :


Moi, christian Fletcher, je contemplais pensif leurs silhouettes hiératiques.

La pondération, la raison, la mesure, la prudence sont des vices de morts et de végétariens. Moi, Christian Fletcher, mutin de l'au delà, je me reconnu dans la haute flamme du Soleil qui se réflétait si puissament dans leurs personnes. Viva la muerte! leur dis-je, ce qui veut dire ici bonjour.
Je m'approchai et nous prîmes un thé au couchant en nous contant nos aventures

Puis ils partirent.





mercredi 4 juin 2008

Proclamation constitutionnelle d'Ür, le 4 Juin 17...





« Le représentant de la Mutinerie, sur la plage indéfinie d'Ür, informés de l'échec de la Révolution en France, considérant que l'ignorance, l'oubli ou le mépris de la vérité qui fonde le bonheur humain sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements, ont résolu d'exposer, dans une déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l'homme, afin que cette déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs.


L'ignorance et l'oubli de leur puissance est la seule source des malheurs actuels des hommes, qui viennent habiter en vain des îles ensoleillées pour des bonheurs toujours pressentis et toujours perdus, remplacés par les déchirements du pouvoir, de la richesse et de la mort.

Il proclame la présente déclaration qui est comme le miroir de la Déclaration des français de 1789, arrivée par le lent vol des vaisseaux qui s'égarent parmi les routes de la baleine.


Déclaration des dix mille demeures de l'homme,

ou du droit à la mutinerie.


« I

Ce qui peut être évoqué, dessiné de la main de l'artiste, posé par une opération logique, nommé par les mots de la tribu, tout cela est né et a accédé à l'être.


II

Car tout ce qui est n'est pas une chose et n'existe pas selon la modalité de la chose.


En effet qu'est ce qu'une chose? Une chose est une objet pour la conscience qui est objet selon les sens externes : vue, ouïe, toucher, odorat, goût. Par la conscience la chose est temporelle; par la vue la chose est spatiale. Une chose est un objet ayant aspect, capable de produire des sons, un toucher, un lieu, un temps, un nom, une production locale de signes, de plaisir, de déplaisir ou de rien, comme une méduse morte.

Toute la multiplicité essentielle chaotique de la chose-méduse, gluante, translucide, irritante,émettant au contact des bruits que j'échoue à décrire, puante, ici et maintenant, est focalisée, réunie en une représentation de la conscience, ce que Kant a appellé unité synthétique de l'aperception dans l'Esthétique transcendantale de la « Critique de la Raison Pure».

En elle même la chose apparaît donc comme éclatement kaléidoscopique involué en un objet de la conscience doté de coordonnées spatiotemporelles et d'aspects sensibles. La chose, en latin « res », existe comme réelle.

Vous devez pour votre survie comprendre, peuple d'Ür, que la ré-alité, le caractère d'être une chose, n'est pas la totalité de l'Être. Nous en donnons des exemples.


Tout ce qui est n'est pas une chose et n'existe pas selon la modalité de la chose.


Il y a tous les mondes possibles qui n'ont pas été vécus, des souffles légers comme des bulles de savon, qui se tissent parmi les mots et parmi les silences des personnes parlantes sous la voûte nocturne, même dans une foule.

Il y a les fleurs qui n'ont pas éclos, les fruits qui n'ont pas été cueuillis, les enfants qui n'ont pas grandi.

Les personnes qui auraient pu être, tout comme moi. Je suis comme étranger à ma vie, mon image étant un autre que moi, avec une autre vie.

Les personnes qui cherchent leur homme de destin.


Les îles imaginées, le grand Océan lactescent sous la Lune, nos pas dans le sable furtif. Les brèves lueurs des braises sous la cendre des mots vrillent l'oeil intérieur. Les paroles s'enroulent vers les étoiles au rythme secret de la rotation des sphères. Milliers, milliers et milliers d'étoiles de destin!


Les mondes s'évoquent dans le rougeoiment des mots. L'évocation du feu, l'imagination active du Verbe, est grâce, poiésis des mondes, et douleur âpre et grande gisant sous la cendre des mondes. Murènes se convulsant et se déchirant parmi les tripes. Grande et profitable douleur du porteur d'étincelle ! Il n'est rien de l'ordre du mal à ce qui peut être enduré.


C'est un adieu, un adieu de plus envers ceux que j'aime. Un adieu d'étranger du grand nulle part à sa maison de naissance, qu'il a encore entrevue et encore-déjà perdue.

Ce qui aurait pu être s'est montré et occulté dans les ténèbres de l'instant.

Déjà les marées effacent nos pas emmêlés. La mort naît à chaque instant, est l'ombre de chaque instant. Tout ce qui est trouvé est déjà perdu. Et l'ombre devient comme l'ombre des rochers sous la lune, l'ombre de la douleur et de l'angoisse. L'ombre de la mort qui suivait nos pas silencieux. La mort comme la mer, comme l'amour et la haine qui nous déchirent, montent vers nous avec certitude et enserrent notre seuil, nous emprisonnent sous le fanal hiératique de la Lune.

Des pas s'éloignent au loin dans l'obscurité. Tes pas que mon regard efface. Nous ne pouvions plus nous donner de grâces.

Cela était l'ombre de la joie, en dégustant les grâces données, car la dégustation est soeur du dégoût.

C'est la science du bonheur et du malheur. Malédiction et bénédiction. Et alors que les marées bientôt me couvrent et m'aspirent vers les abysses, je reste immobile et je pleure, comme un phare sur la mer, qui pleure au dessus des eaux.


Tout ce qui est n'est pas une chose et n'existe pas selon la modalité de la chose.


Les nombres sont, mais ne sont pas des choses. Les nombres sont, car leurs relations ne sont pas arbitraires, comme celles de fantômes purement imaginaires issus d'âmes en faillite morale. 2+2=4 n'est pas un rêve et se vérifie. Pourtant les nombres n'existent pas comme des choses.

Le nombre 3 par exemple n'a ni lieu ni temps ; ici,maintenant dans cette page, et dans les sérieux calculs d'un chef donné par la Providence pour notre évaluation, il est le même.

Le nombre 3 est tout à fait étranger à nos sens. Les notations « 3 » ou « III » ne sont pas le nombre 3, pas plus que la notation « chien » n'aboie, ne mord, ou ne console de la frustration sexuelle. Notez bien de plus que « chien » est propre et ne coûte rien.


Le nombre 3 n'est qu'absence comme réalité, et pourtant il est. Le nombre 3 est un objet de la conscience, comme les fantômes ou les démons. Les fantômes et les démons sont, sans être des choses. La sorcellerie, la démonologie, le déguisement sont des sciences.


Une relation ; une amitié, un amour invisible, un mariage sont, sans être des choses.


Il en est de même des personnes, dont l'objet corps est un masque, persona. Le corps d'un mort est l'objet qui était un constituant de la personne, ce que les anciens appellaient symboliquement « le départ de l'âme ». L'erreur fut de faire de l'âme une chose.

Une relation, comme un nombre, est, sans être une chose. Une personne est tissée de relations.


Un Etat est, sans être une chose. Une Patrie plus encore. Tissage de tissages : L'Etat est un tissage de relations de personnes. Les citoyens agissent en fonction de l'Etat, mais ils seraient bien en peine de le désigner du doigt ou de le toucher.


Ainsi un État autonome Imaginaire, comme Ür, doté d'une constitution, dont voici le prologue, d'un Code Civil, Pénal etc...d'un ministère de l'Education copié sur celui de la France, est sans être une chose, au moment même où il se proclame. C'est fait.



III

Nous proclamons Ür.

Ür est comme n'importe quel autre État.


IV

Le malheur des hommes est de limiter l'Être à la réalité, au réel. L'homme est fait de trois parties. Il a les pieds dans le réel, mais il vit aussi dans les multiples demeures où il accède autrement que par ses pieds.


L'homme moderne veut faire naître ces demeures au réel par la technique et construire le paradis terrestre par le travail forcé, la technique et la puissance.


V

Mais pour se faire obéir du réel, il faut obéir à ses Lois. Et c'est ainsi qu'en croyant se libérer du Réel, l'homme moderne s'y enferme toujours davantage.


Pourtant déjà les amitiés et les amours humaines dépassent toutes les choses que s'approprie vainement l'homme pour être heureux. Elles les dépassent en joie et en douleur, car qui veut la vie, l'âpre saveur de la vie, doit la jouer et risquer la douleur des déserts. Qui veut garder sa vie la perdra. L'accumulation des choses est sécurisante, les choses ne vous quittent pas. Mais elles ne vous choisissent pas, ne brûlent pas de vous, ne chantent pas de longues complaintes sous la Lune, sur les rivages des fleuves, en vôtre grâce. La personne que chante le poète devient immortelle en des demeures de parole. Qui a oublié Iseult la reine, Marguerite, ou les amours d'Apollinaire?


« Le Pont Mirabeau


Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

(...)
L'amour s'en va comme cette eau courante L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

(...)

Choisir les choses est manquer de foi en le destin.


VI

    La certitude et la sécurité ne sont pas le critère d'une vie qui doit nous mener à une bonne mort. La certitude et la sécurité, comme la morale et la raison, sont des appréciations de valeur qui mènent à l'ensevelissement de la vie. Certitude, Sécurité, Raison, Morale, sont les idoles d'un monde désertique, une vallée sans issue de roches sombres où brûle le flamme noire de l'enfer.


Un monde sans eau pour l'âme qui a soif, sans rire et sans larmes. La vie est irresponsable, impitoyable et cruelle comme la brûlure du Soleil, vie au goût mêlé du sang des sacrifices et des roses. Vie des falaises hiératiques et vie des noyés tournoyant vers l'Abîme. La vie humaine dans sa dignité et sa splendeur , comme la mer, n'est pas le lieu des repos.


VII

L'Art et la Magie sont pour la vie et non pour les tombeaux. La meilleure poésie générale advient à l'existence dans la vie des personnes, et dans l'ensorcellement et la transfiguration des choses.


Les demeures de l'homme, les « modernes », ceux qui se nomment tels les appellent « culture » et en accumulent des choses dans des musées, musés des Arts premiers, primitifs, comme si l'accès aux dix mille demeures était une nécessité du passé, réservée aux sauvages. Comme si seule comptait la réalité de toutes ces choses disparates et non l'Être, les Anges très puissants dont ils sont ou étaient les signes et les supports dans la vie des personnes habitant leurs demeures. Les musées sont des tombeaux et des prisons. La littérature est soit vécue, soit spectacle, pauvreté essentielle, dénuement, qui cherche à se compenser et à se cacher à lui-même, comme une forme de pornographie.


Nous, mutins d'Ür, avons coupé les ponts avec l'Europe, pour proclamer la puissance de la Liberté que nous avons apprise en Europe dans les mots, et à Tahiti dans les faits. Les européens « réalistes » ont besoin d'une bonne cure de surréalisme, d'hyperréalisme, pour sortir des cimetières de choses figées, mortes, échouées, qu'ils ont apprises jusqu'au plus profond des os et les empêche de vivre enfin.


VIII

L'Imagination est l'organe de la liberté. La liberté est la négation du réel, et son acceptation entière comme ennemi, donc une lutte à mort. Vivre est mener cette lutte.


Car l'homme n'est pas seulement soumission pratique au réel, mais aussi par essence puissance d'Imagination, puissance de production d'être. L'homme est par essence le négatif du réel, et sa plus forte affirmation est la plus forte négation.de celui là. Ce qui fait du « réalisme » un mensonge mortel pour la vie humaine.


Les hommes réalistes sont des morts, sont comme ces centaines de soldats morts debouts, pris dans les glaces, vu la nuit sur le front de l'Est, à la lueur menaçante de la Lune.


Si nous sommes pris, nous aurons la corde.


IX

La lutte qui s'engage est une lutte à mort, mais seul ce qui est réel peut mourir. Fondée sur rien, notre cause ne peut être vaincue.



dimanche 1 juin 2008

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Histoire de l'Urmutinerie

Après s'être débarrassé du capitaine Bligh, acte de rupture mortel avec l'Empire, les mutins du Bounty sont arrivés après quelques épisodes que je raconterais tout à l'heure-c'est fait- sur l'île de Pitcairn, située (...)
Là Fletcher Christian, le chef des mutins, a voulu s'installer en brûlant le Bounty.
Les messages retrouvés par l'auteur permettent de savoir que le double inconnu de Fletcher Christian, Christian Fletcher, qui était son image inversée, en ce que son bras gauche était un peu comme le bras droit de son image, et ainsi de suite à l'avenant (il était donc gaucher, ce qui permettait de le distinguer ; à l'examen on s'apercevait avec horreur que son cœur était à droite et son foie à gauche. Ajoutons que son œil droit était noir, le gauche, curieusement, vert...)-Christian Fletcher donc est sorti du miroir et est parti vers le levant sur une chaloupe avec (...). Là, il ont fondé sur l'île d'Ür une république qui dut sa survie à son secret, en ce que ceux qui la voyaient se voyaient eux-mêmes, comme autres qu'eux, et non comme eux même, comme dans un miroir.

Personne ne pouvait la comprendre et en indiquer la position. Les marins les plus aguerris, effrayés de leur propre férocité s'enfuyaient au loin et gardaient ce secret affreux ; quand aux autres, ils ne reparaissaient pas vivants. Le cannibalisme était du reste une coutume fort bénigne de chez eux. Hmmm! C'est bon!
J'accostai l'île d'Ür, suite au naufrages de la Confiance et de la Sincérité de notre flotte, le 24 juin ...1799..., en grand désespoir. Mais l'île était fort industrieuse et habitée. En particulier, du fait du tout petit nombre des mutins, Christian Fletcher, qui avait été formé par les meilleurs esprits du siècle, dut s'intéresser de très prêt à l'Education et à la transmission à la jeunesse. Il est un expert reconnu sur Ür (ur ur). Je devins citoyen mais du abandonner tout espoir de retour rapide, et tout espoir en général si je n'eus été possesseur d'un secret indicible concernant les nobles Sciences de l'Education que j'avais percé en tant que médecin.
Je sympathisais avec Christian Fletcher en le soignant du mal qui ronge les hommes d'horizon, l'ennui, car je sais fort bien raconter des fables, pour avoir été le médecin de plusieurs grands ministres. Il me chargea de collecter toutes les informations possibles sur l'Education, particulièrement en France, dont il était grand admirateur.
Cependant les travaux de Sciences de l'Education de cette république ne manquent pas d'intérêt pour l'humanité : aussi, quand, amaigri par la dysenterie et par l'âge, je pus enfin m'enfuir, je décidais de les publier, ainsi que mes communications à Christian Fletcher et ses réponses détaillées. Mon petit fils m'y aide.

Ces papiers sont dédiés à Christian Fletcher Rosenkreutz!

Chacun s'y reconnaîtra et remettra les choses à sa place!

m

MUTINERIE


Une mutinerie est une action collective de rébellion au sein d'un groupe réglé par la discipline, les détenteurs de l'autorité étant généralement mis en cause avec vigueur ; elles surviennent donc plus spécialement dans les armées, les prisons et bagnes, les équipages.

Le type spécial de groupe réglé par la discipline qui est visé par l'Ürrépublique d'Ür porte les initiales EN...

(Wikipédia)



La mutinerie qui commence est d'ordre de la fiction ; ainsi procèdent les satiristes.


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Le patron de notre agence de voyages
Vive les cadeaux!


Questionnaire



Vous avez une chance de gagner un magnifique séjour test de trekking dans les zones tribales entre le Pakistan et l'Afghanistan, sur le thème :





« A la recherche d'Al Quaïda »







par la compagnie «CRASHINGTHEWORLD.USA qui est une de nos filiales!



Répondez à notre questionnaire : quel est votre quotient aventurier (QA?)






1 : Vous lavez vous les dents....



a : une fois par jour



b: tous les six mois



c : tous les six mois avec du sable









2 : Vous savez remplacer les mouchoirs...



a : non



b : par du sable



c : par une poule faisane






3 : Vous ne craignez pas...



a : la poussière

b : les allergies

c : rien




4 : Vous regardez le calendrier...



a : avec inquiétude



b : avec lassitude



c : avec grand plaisir (et inquiétude!)






5 : Vous savez dormir...



a : par terre



b : Debout dans l'eau



c : Et être réveillé en même temps









6 : Vous avez combattu à mains nues :



a : un faisan menotté



b : une carte routière à plier.



c : un père noël avec un balai









7 : Vous allez travailler..



a : En noir



b : Avec un chapeau



c : dans la cour des miracles, whaow! quelles cornes!









8 : Vous avez maitrisé...



a : un emploi du temps



b : un logiciel



c : un père noël









9 : Vous affrontez votre patron :



a : jamais



b : parfois



c : souvent









10 : Vous aimez rire...



a : du vengeur



b : masqué



c : et rien dire non plus, c'est secret.









Réponses :



a : à vous de voir,



b : ou restez chez vous



c : vous êtes une aventurière.